Quels besoins de covoiturage pour les frontaliers ?

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La France possède plus de 2900 kilomètres de frontières terrestres avec ses voisins : la Belgique, l’Allemagne, le Luxembourg, la Suisse, l’Italie, l’Espagne, etc..
Cette aubaine géographique crée de nombreuses opportunités, notamment en termes d’emplois !
A travers cet article nous allons principalement nous focaliser sur la Suisse qui concentre à elle seule la moitié des 438 000 travailleurs frontaliers français.
Alors, quelles sont leurs problématiques et besoins en matière de mobilité transfrontalière mais surtout comment y répondre ?

Tout d’abord, à quoi ressemblent les trajets domicile-travail pour un travailleur frontalier ?

Une chose est sûre, il faut être patient.e !
En effet, la moitié de ces actifs mettent plus de 42 minutes pour se rendre quotidiennement au travail et exercent en moyenne à plus de 35 km de leur domicile. La quasi-totalité d’entre eux (97 %) empruntent leur véhicule personnel pour se rendre sur leur lieu de travail. La forte croissance du nombre de frontaliers associée à un fort usage individuel de la voiture entraînent un trafic routier très important aux heures de pointe, en particulier à proximité de la frontière où plus de 5 000 frontaliers transitent chaque jour sur certains tronçons.

Les problématiques auxquelles sont confrontés les frontaliers

Sans grande surprise, ces conducteurs font face aux conséquences de l’autosolisme mais de manière plus importante, voyons ça de plus près !

– Les embouteillages aux heures de pointe : C’est un phénomène extrêmement répandu sur le territoire et qui peut s’expliquer en grande partie par l’autosolisme massif. Alors, vous me direz “oui mais en quoi est-ce notable dans le cas de trajets transfrontaliers ?” La différence s’effectue majoritairement aux zones douanières qui constituent des goulots d’étranglement et où par ailleurs les voies de covoiturage sont encore presque inexistantes.
– Les distances de plus en plus longues : En dix ans, le nombre de frontaliers français a fortement augmenté : plus de 13 000 travailleurs supplémentaires effectuent des allers-retours quotidiens ! Cette croissance a eu, entre autres, pour effet la flambée des prix de l’immobilier dans les zones frontalières françaises poussant les actifs à habiter de plus en plus loin allongeant ainsi leur temps de trajet… et leur impact environnemental. CQFD.
– Et des trajets de plus en plus coûteux ! : Personne n’est resté insensible à la hausse des prix du carburant qui a une influence directe sur les trajets domicile-travail (de manière générale) et surtout personne n’a été épargné ! Alors, au plus les distances sont longues, au plus la facture monte et pas qu’à la pompe. En effet, les coûts d’usure des véhicules sont plus importants et à cela s’ajoutent les frais de stationnement en entreprise en Suisse.
– Très peu de transports en commun : Les transports publics effectuant la navette entre les principaux lieux de résidence et ceux d’activité sont rares voire inexistants. Par ailleurs, même au sein des grandes villes les transports desservent très peu les zones périurbaines d’activité.

Ces différentes situations peuvent également avoir un impact sur la fatigue du travailleur qui peut, par la suite, engendrer une perte de productivité.

Le covoiturage comme solution ?

Pour pallier ces problématiques, partager son véhicule pour se rendre sur son lieu de travail semble être une solution efficace.
Effectivement, réduire l’autosolisme massif pourrait avoir un impact sur l’engorgement des routes (car plus de passagers dans un véhicule = moins de voitures sur la route), sur le porte monnaie (en réduisant drastiquement les dépenses par le partage des frais), sur l’écologie ( moins de véhicules = diminution des émissions de gaz à effet de serre) mais aussi sur le bien-être des salariés ! Le partage des trajets domicile-travail crée moins de fatigue, moins de stress et surtout crée un lien social qui dans ce cas particulier prend toute son importance !
Côté employeur, proposer une solution de mobilité à ses collaborateurs agira sur l’attractivité de la marque employeur, sur la stratégie RSE et sur la qualité de vie au travail des salariés.

 

C’est en partant de ces constats que le modèle de Colleag est né !
Eh oui, Pierre Emmanuel Baud, co-fondateur et président de Colleag, a identifié ces problématiques depuis longtemps et c’est en souhaitant y répondre qu’il a imaginé Colleag.
Alors, oui le covoiturage est bel et bien une solution mais il est nécessaire d’avoir un outil et un modèle adaptés à cette situation particulière !
La marge de progression est encore colossale et les travailleurs transfrontaliers ont définitivement à gagner à faire du covoiturage ! Encore faut-il qu’ils aient accès à un outil dédié, le tout pris en charge par l’employeur qui trouve son ROI dans tous les bénéfices cités plus haut…

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